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Une étude sur l'index insulinémique

Cette étude est l'une des rares études à mesurer l'effet des aliments consommés sur les taux d'insuline du sérum sanguin.

Dans la discussion, les auteurs concluent que les aliments occidentaux de base, comme le pain et les pommes de terre, ont été parmi les aliments les plus insulinogénique. Les produits de boulangerie hautement raffinés et les confiseries induisent aussi une sécrétion d'insuline beaucoup plus importante que les autres aliments du test.  
Si ces aliments riches en glucides sont consommés avec des aliments gras ou riches en protéines, comme du pain, du fromage, de la viande ou de la pizza, alors les scores sont beaucoup plus élevés.  
Les auteurs notent également, comme ci-dessus, que certains aliments riches en protéines induisent une sécrétion d'insuline équivalente à certains aliments riches en glucides.  
La présence de fibres n'a pas été capable de prédire l'ampleur de la réponse de l'insuline.  
Leur conclusion est que les résultats impliquent que l'alimentation occidentale typique est susceptible d'être significativement plus insulinogénique (et donc obésogène) que les régimes alimentaires traditionnels, riches en aliments entiers.  

La méthode de recherche n'est pas idéale, car les tailles des portions, pour les pommes, les oranges, les poissons et les pommes de terre sont peu réaliste, vraisemblablement excessives. Cependant, la méthode est peut-être supérieure à celle trouvés dans l'étude des IG (Index Glycémique) aux portions de glucides de 50g. Les chercheurs ont constaté que l'augmentation de la sécrétion d'insuline n'a pas pris en compte les basses réponses glycémiques produites par les aliments à faible IG, comme les pâtes et le porridge. Ces résultats contestent le fondement scientifique des tableaux d'équivalence glucidique, qui font désormais clairement des hypothèses non valides. Or, ces tableaux sont distribués dans chaque hôpital, par chaque diététicienne en exercice.

D'autres facteurs importants tels que la vitesse de vidange gastrique, le taux de digestion de l'amidon, le montant de glucose rapidement disponible ou d'amidon résistant, le degré d'osmolarité et la viscosité du contenu intestinal, doivent être des facteurs significatifs pour influencer le degré de sécrétion postprandiale d'insuline.
Comme une note d'avertissement, les chercheurs suggèrent que des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si le concept d'Index Insulinémique est utile, et reproductible, et surtout si il est prédictif dans le contexte d'un repas mixte.  
Lorsque les réponses aux questions sur le rôle des SI seront connues, le traitement du diabète, de l'hyperlipidémie et du surpoids sera mieux connu.  

Nous pouvons conclure que aliments riches en protéines ne sont pas nécessairement une panacée insulinogénique, et que les fruits ne sont pas une sorte de croquemitaine sucré.  
Nous constatons aussi que le broyage et le raffinage des aliments est potentiellement problématique.

An insulin index of foods : the insulin demand generated by 1000-kJ portions of common foods
Susanne HA Holt, Janette C Brand Miller, and Peter Petocz
 http://www.ajcn.org/content/66/5/1264.full.pdf

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