Messages les plus consultés

Gastronomie micro-onde

Ce soir, sur France 2, un reportage d'Envoyé Spécial.

Restaurants : la gastronomie du micro-ondes
Un reportage de Michel Guétienne et Frédéric Bohn

De plus en plus de restaurants servent à leurs clients des plats "industriels". En cuisine, un personnel parfois peu qualifié en est réduit à... jongler avec des boîtes de conserve ou à réchauffer des produits surgelés au micro-onde. Ce phénomène, autrefois limité à quelques chaînes de restauration, concerne désormais des établissements gastronomiques.
                                                         
Pour continuer à entretenir l’illusion du "fait maison", certains professionnels n’hésitent pas à tromper la clientèle en jouant sur les mots. Dans un marché en pleine expansion, l’industrie agro-alimentaire s’active. De l’entrée au dessert, des sociétés spécialisées élaborent, dans le secret de leurs usines, les centaines de plats qui font le bonheur... des restaurateurs.

Source : un reportage de France 2

Une façon de plus de tromper le consommateur.
A revoir : "L'aile ou la cuisse"

Cholestérol et co-enzyme Q10

La co enzyme Q10, diminue les douleurs des statines!

Les statines figurent sans nul doute parmi les médicaments les plus prescrits. Elles sont considérées incontournables dans la prise en charge de l’hypercholestérolémie.

Aujourd’hui certains scientifiques* mettent en garde contre leur utilisation massive et pas toujours justifiée. Et certains jugent même leur efficacité peu convaincante.
En cas de traitement contre l’excès de cholestérol par les statines, la prise de coenzyme Q10 (CoQ10) peut réduire de 40% l’intensité des douleurs musculaires ressenties par certains patients. Une étude conduite par des chercheurs de la Stony Brook University de New York, laisse ainsi espérer une meilleure observance de ces traitements.

Nouveauté récente

Les statines introduites à la fin des années 80, ont représenté une nouveauté et un espoir pour toute une génération de médecins. Ce qui n’a pas toujours été sans accidents parfois sérieux pour les patients.
Le retrait de la Cerivastatine en 2001 nous le rappelle. Le hic, c’est que 25% des malades éprouvent une grande fatigue et des douleurs musculaires. Et le coeur, c’est un muscle...

Or coup sur coup en 2007, trois études internationales ont démontré qu’en bloquant le LDL-cholestérol par inhibition de la HMG-CoA réductase, les statines diminuent en même temps la synthèse de la CoQ10, indispensable à la production d’énergie par les cellules. C’est là que se trouverait l’origine des douleurs musculaires décrites par beaucoup de patients. Ces douleurs sont quelquefois très intenses et difficiles à supporter chez certains d’entre eux. Les médecins ne sont pas toujours sensibilisés à ces effets secondaires et passent quelquefois à côté de ce diagnostic. Ces «effets secondaires» poussent beaucoup de patients à se détourner de leur traitement. C’est un sérieux dilemme, aussi bien pour les médecins que pour les malades.
Et si l’on en croit l’étude contre placebo menée par le Dr Giuseppe Caso (Stony Brook University, New York) mieux vaut se tourner vers l’utilisation de compléments alimentaires à base de CoQ10. Il a en effet démontré qu’un patient sous statines, s’il est également supplémenté en CoQ10 à hauteur de 100 mg par jour, observe une diminution de ses douleurs musculaires pouvant atteindre 40%!
A partir de la deuxième semaine de la prise de Q10 beaucoup de patients ressentent un mieux être et une meilleure forme.

Il existe plusieurs types de Q10: naturel obtenu par fermentation, semi synthétique ou synthétique. Préférez les Q10 naturels même si le prix est légèrement plus élevé.
La qualité de l’offre est assez variable. La CoQ10 étant liposoluble, il recommandé de prendre 2x 50mg au cours du repas du midi et du soir car en se mélangeant aux graisses alimentaires au cours du repas il est mieux absorbé.
Méfiez vous d’internet car il est souvent proposé du Q10 d’origine chinoise bon marché mais présentant des nombreuses impuretés.

Source de l'article : Alternatif Bien-Être N°69

A mon avis, le mieux serait d'éviter les statines SAUF EN CAS DE PREVENTION SECONDAIRE ou sur un avis bien motivé du médecin, lors d'un dialogue patient-thérapeute.
Mais pas à partir d'un "score de risque" tout prêt, qui automatise et uniformise la médecine, qui est un art, pas un programme informatique.

Pour rappel, les scores de risque sont souvent basés à partir de l'étude FRAMINGHAM (qui concernent une population américaine, plutôt masculine, assez jeune et qui fume) ou PROCAM (étude allemande).
Extrapoler une étude faite hors de France, à une autre époque, sur une population différente est un exercice risqué, mais profitable à l'industrie Pharma.

Du Bisphénol A un peu partout

Du bisphénol A dans les tickets et les factures

Le bisphénol A (BPA) est-il vraiment dangereux?
Le doute persiste  concernant ce composé chimique utilisé dans la fabrication industrielle  de nombreux types de plastique.
Parmi eux le polycarbonate, notamment utilisé pour les biberons et bonbonnes d’eau, mais aussi les résines époxy, utilisées à l’intérieur des canettes et boîtes de conserve.

                                              Conserve tapissée de résine d'époxy au BPA
Au début de l’année, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) avait fait part de son inquiétude concernant le BPA, après qu’une étude avait révélé «des effets subtils, observés en particulier sur le comportement après une exposition in-utero et pendant les premiers mois de vie chez de jeunes rats».
Même son de cloche aux États-Unis, où la Food and Drug Administration (FDA) avait averti les industriels sur de possibles dangers du BPA sur le cerveau et la prostate des bébés et fœtus. Déjà en 2003, des chercheurs établissaient un lien entre l’exposition au BPA et le risque de contracter une maladie cardiovasculaire. En juin dernier, c’était au tour  du cancer de se retrouver mêlé au bisphénol A.
Cette fois c’est une étude de l’Environmental Working Group qui accentue le malaise autour de la substance chimique. Après enquête, l’organisation a relevé que le BPA était présent dans 40% des reçus et tickets de caisse imprimés par les supermarchés, les distributeurs de billets et autres commerces. Pire, ces supports contiendraient une concentration de bisphénol A mille fois plus élevée que ce qui est habituellement présent dans une boîte de conserve.
Pour Sonya Lunder, analyste pour l’Environmental Working Group, le fait que le BPA soit présent dans des objets si courants explique pourquoi ce composé est détecté dans les urines de 93% des Américains:
«Nous avons découvert des sources majeures de BPA juste ici, dans nos vies quotidiennes. Lorsque vous laissez traîner un reçu pendant des mois dans votre portefeuille, vous répandez du BPA chez vous, dans votre environnement. Vous jetez un ticket de caisse dans un sac, il se frotte contre une pomme ou une tétine: vous pourriez vous exposer de mille façons au BPA sans vous en apercevoir.»
                             
Un ticket analysé lors de l’étude contenait 41 milligrammes de bisphénol A.
Une quantité douze fois supérieure à ce qu’un homme de 70 kilos peut ingérer sans risque. De quoi inciter à utiliser un ordinateur pour tenir ses comptes!
Les caissières des grandes surfaces ont du souci à se faire pour leur santé si elles ne se protègent pas avec des gants!

Source de l'article : Alternatif Bien-être N° 74

Documentaire à voir et à revoir : La grande invasion le 2 juillet sur France 5

Le concombre tueur, le téléphone et les farines animales

Quel est le point commun entre ses trois éléments ?
LA PEUR...

La peur que ressent chacun d'entre nous quand sa santé est peut-être mise en péril par ce qu'il mange ou par son environnement.

Cette peur peut être salvatrice, si elle permet d'éviter une substance dangereuse ou peut être inutile si elle est dirigée vers une substance innocente
                                                  
Ici, on a plusieurs coupables potentiels, dont un a déjà été innocenté : le concombre (ainsi que les salades et les tomates).                                                    
Pour les TÉLÉPHONES, je sais déjà comment l'industrie va réagir. Elle va critiquer le rapport de l'OMS, demander un droit de réponse avec SES propres études à elle, avec des recherches financées par elle, avec des résultats interprétés par ses propres statisticiens.

Pour les "farines animales", le seul argument est celui du coût, de la compétitivité de l'agriculture.
Et c'est normal, car c'est ainsi que le système actuel fonctionne.